Des méthodes alternatives. 1

Position sectaire ?. 1

Article du journal de Taïeb Moalla Journal de Québec 13/01/2007 08h32. 1

Quand la religion fait progresser la science. 2

regards neufs sur la chirurgie. 2

La chirurgie ‘ sans transfusion ’ : des avantages de plus en plus reconnus. 2

Presse et actualités. 4

Article intéressant rédigé par le professeur Spiess (US Navy) du 28 mai 2007 en anglais  4

Courrier du 14 avril 2007 par Dr R.M. Vice-présidente CAP-LC.. 5

Paludisme: la compagne du transfusé décédé porte plainte. 6

Refléxion interessante d’un internaute qui régissait à propos d’un article concernant la transfusion  6

Les risques liés aux transfusions. 6

La position des premiers chrétiens. 6

 

 

Des méthodes alternatives

 

http://www.les4verites.com/La-foire-au-sang-1600.html  Lance Pierre - vendredi 27 juillet 2007

Et ça recommence ! Comme chaque année à pareille époque, en prévision de l’augmentation saisonnière des accidents de la route, les bonimenteurs télévisuels entonnent tous en chœur l’appel au don du sang. « Il s’agit de sauver des vies humaines ! », rappellent-ils avec des trémolos dans la voie. Et les braves gogos vont offrir leurs veines aux vampires assoiffés de la religion médicaliste, qui jettent le liquide le plus précieux au monde dans le tonneau des Danaïdes de l’hyper hémorragie collectiviste. C’est l’une des plus formidables opérations de bourrage de crâne entreprises au niveau national !

Mais la vérité toute nue est celle-ci : les transfusions de sang, qui ne sont pas dépourvues d’effets secondaires, sont parfaitement remplaçables. Un progrès très intéressant a été réalisé aux États-Unis dans ce domaine, et cela grâce à la nécessité de soigner des membres des « Témoins de Jéhovah », qui, comme chacun sait, refusent les transfusions. La revue « Times » a édité à l’automne 1997 un supplément à ce sujet, avec le concours de l’Institut de recherche de Englemond, USA. Cet Institut est en tête des 50 hôpitaux américains qui n’ont plus recours à la transfusion. Ils pratiquent un éventail de techniques réduisant les pertes sanguines.

Et ils peuvent encore éviter une transfusion dans le cas d’une perte de sang de 90 %, en ayant recours à une supplémentation en fer et en vitamines à hautes doses, auxquelles ils ajoutent de l’érythropoiétine de synthèse, qui stimule la fabrication des globules rouges au niveau de la moelle osseuse. Le Dr Edwin Deitch, directeur à l’University Hospital de Newark, USA, déclarait à ce propos : « Les techniques sans transfusion mises au point à l’usage des Témoins de Jéhovah ont montré que ceux-ci se remettent mieux que prévu des opérations, et mieux que ceux qui ont été transfusés.

De fait, le sang transfusé peut affaiblir le système immunitaire et entraîner des infections post-opératoires. Il peut aussi accroître le risque de récurrence du cancer ». Selon le « Times », 25 % des transfusions effectuées aux États-Unis ne seraient pas nécessaires. Gageons que cette proportion est égale en France, et plus probablement supérieure.

D’ailleurs, en bonne logique, étant donné que 50 % de nos bacheliers sont quasiment analphabètes, on peut en déduire que 50 % de nos scientifiques sont bornés et que 50 % de nos médecins sont ignares. (Si je dis seulement 50 %, c’est, on l’aura deviné, par pure indulgence.)

N’est-ce pas l’explication du fait que les hôpitaux français n’ont pas encore appris ou essayé ces techniques des hôpitaux d’outre-Atlantique, pratiquées depuis plus de dix ans ? Mais le plus fort dans cette affaire, c’est que ces merveilleux travaux américains, qui ont dû consumer des millions de dollars, étaient eux-mêmes totalement inutiles, puisque le grand chercheur français René Quinton se rendit mondialement célèbre au début du XXe siècle en remplaçant les transfusions de sang par… de l’eau de mer, et avec un succès total ! (De l’eau de mer puisée au large et ramenée à l’isotonie, c’est-à-dire à salinité réduite, appelée « plasma de Quinton »).

Il sauva ainsi des milliers d’enfants condamnés par l’épidémie de choléra. À l’époque, la grande presse américaine avait surnommé Quinton « le Darwin français ». J’ai conté tout cela dans le chapitre que je lui ai consacré dans le premier tome de mon livre « Savants maudits, chercheurs exclus ». Aujourd’hui, René Quinton est oublié, sa découverte occultée et les nigauds bac + 5 ou 6 vont répétant comme des zombies : « Donnez votre sang pour les transfusions ! » Le cinéaste Jean-Yves Bilien a réalisé un film qui vient de sortir en DVD et dans lequel sont contées les biographies de cinq de ces « chercheurs exclus », parmi lesquels René Quinton, qui gagna pourtant une seconde renommée en tant que grand promoteur de l’aviation française avant 1914.

 

 

Position sectaire ?

 

Article du journal de Taïeb Moalla Journal de Québec 13/01/2007 08h32 

 

Les témoins de Jéhovah Est-ce une secte ou une religion?

«Tiens fort à ne pas manger du sang (...); répands-le sur la terre comme de l'eau. Ne le mange point, afin que tu prospères, toi et tes enfants après toi, lorsque tu feras ce qui est droit.» Cette recommandation du Lévithique -un des cinq livres du Pentateuque dans l'Ancien Testament chez les chrétiens ou Torah chez les Juifs- est appliquée à la lettre par les Témoins de Jéhovah. Ces derniers refusent par principe les transfusions sanguines et affirment qu'il existe des «substituts de qualité» à cette opération médicale.

 

Présents dans 235 pays, les Témoins de Jéhovah revendiquent plus de six millions de fidèles. Depuis 2002, la France considère ce rassemblement religieux comme sectaire. «C'est très bien ainsi. Cela leur donne juste le droit d'exister, mais ne leur permet pas de bénéficier des importants avantages fiscaux qu'ils ont ici», pense Jonathan Lavoie. Selon lui, le fait de classer le mouvement dans le rayon des sectes est de nature à protéger la population. «Comme le terme a une connotation négative, cela peut montrer aux gens que ce sont juste des prédateurs qui attaquent des proies en leur faisant un lavage de cerveau», dit celui qui a déjà été Témoin de Jéhovah dans sa jeunesse.

L'approche française critiquée

 

Pauline Côté, professeure en sciences politiques et auteure d'une thèse portant sur la culture politique chez les Témoins de Jéhovah, ne partage pas ce raisonnement.

«D'abord, il est difficile de distinguer la religion de la secte. On dit souvent que la secte est une religion qui commence et que la religion est une secte qui a réussi», signale-t-elle. Par ailleurs, l'approche française suscite beaucoup de critiques. «À cause de sa récente législation, la France se fait régulièrement sanctionner par la Cour européenne des droits de l'homme pour discrimination. C'est notamment le cas dans les causes portant sur les transfusions sanguines ou sur la garde des enfants», ajoute la professeure. Au Canada et au Québec, les Témoins de Jéhovah sont reconnus comme une association charitable et bénéficient, de ce fait, d'importantes exemptions fiscales.

 

Quand la religion fait progresser la science


(Agence Science-Presse) - Raphaëlle Derome

 

Le refus obstiné des Témoins de Jéhovah à recevoir des transfusions force les médecins à développer de nouvelles approches. Des approches qui, en retour, bénéficient à tous, peu importe leur religion. " Plusieurs médecins refusent de traiter les Témoins de Jéhovah. Moi, j'y ai plutôt vu une opportunité d'améliorer nos pratiques. Opérer sans transfusion, c'est comme faire du trapèze sans filet : il faut être beaucoup plus prudent ", explique le Dr Nicolas Jabbour, qui dirige actuellement l'Institut de transplantation du Integris Baptist Medical Center, à Oklahoma City.

 

Il y a six ans, la Southern California University lançait un programme de greffes du foie sans transfusion. Initialement destiné aux Témoins de Jéhovah, le programme a eu des résultats si positifs qu'il a été élargi à l'ensemble des patients, révèlent le Dr Jabbour et ses collègues dans l'édition du 18 septembre de la revue médicale Archives of Surgery. Il faut savoir que pendant une greffe de foie, les malades perdent généralement beaucoup de sang et nécessitent de nombreuses transfusions. Or, les patients qui perdent beaucoup de sang ont de moins bonnes chances de survie.

 

Pour réduire le recours aux transfusions, les patients commencent par se constituer des "réserves" de globules rouges en prenant du fer et de l'EPO (érythropoïétine, l'hormone dopante des sports d'endurance) plusieurs semaines avant leur opération. Cela donne une meilleure marge de manœuvre aux médecins en cas d'hémorragie.

Ensuite, durant la greffe elle-même, deux techniques permettent d'éviter le recours à des produits sanguins. Les médecins peuvent diluer le sang du patient avec un autre liquide, ce qui permet de maintenir la pression et la circulation dans le corps. Ils peuvent aussi réinjecter, une fois filtré, le sang perdu par le patient.

 

" Ce sont des techniques simples, mais encore peu utilisées ", explique le Dr Jabbour. Elles sont jugées acceptables par les Témoins de Jéhovah, qui refusent de recevoir le sang d'autrui ou de stocker leur propre sang en prévision d'une opération.

Qui plus est, cette chirurgie sans transfusion permet non seulement de diminuer les risques liés aux transfusions (réaction du système immunitaire, transmission de maladies), mais elle diminue aussi la demande auprès des banques de sang, soulignent le Dr Jabbour et ses collègues dans leur étude. Comme quoi science et religion font parfois bon ménage!

 

http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/2006/cap1809063.html

 

 

regards neufs sur la chirurgie

 

La chirurgie ‘ sans transfusion ’ : des avantages de plus en plus reconnus

Avril 2007 http://oriol-luckner.i-clic.net/article-142181.html

JANET, une Canadienne, a expliqué à son fils pourquoi elle était atteinte du sida. Elle avait contracté la maladie par son mari hémophile, avant qu’il ne meure, lui-même ayant sans doute été contaminé par une fraction de sang. Des cauchemars comme celui-ci, ajoutés à d’autres considérations, ont amené le corps médical à remettre en question l’emploi de la transfusion de sang en routine. De fait, une manchette du New York Times annonçait: “ La chirurgie ‘ sans transfusion ’ : des avantages de plus en plus reconnus. ”

Plusieurs colloques ont révélé l’intérêt croissant du corps médical pour la chirurgie sans transfusion. Citons pour l’année dernière deux colloques organisés aux États-Unis (Boston et Atlanta) et un au Canada (Winnipeg), ainsi qu’une conférence internationale en Lettonie (Riga) pour l’Europe orientale.

 Après avoir fait confiance aux transfusions de sang pendant plus de 50 ans, pourquoi plus de 1 400 professionnels de santé de 12 pays ont-ils assisté à ces quatre colloques présentant la chirurgie sans transfusion comme “ le procédé de l’avenir ”, ainsi que l’écrivait un journal ? Quelles avancées ont été évoquées dans le domaine des produits pharmaceutiques, du matériel et des techniques, progrès qui peuvent faire évoluer l’éventail des thérapeutiques dont votre famille pourra bénéficier ?

 

 Pourquoi rechercher des solutions de rechange ?

 Une des raisons principales réside dans l’incapacité à garantir l’innocuité du sang. Le Globe and Mail de Toronto (31 janvier 1998) faisait par exemple ce commentaire à propos de la “ tragédie du sang contaminé ” qui a frappé le Canada dans les années 80 : “ L’hépatite C est une maladie du foie potentiellement débilitante et incurable. [...] Ce sont peut-être 60 000 Canadiens qui ont été infectés par le virus par transfusion de sang contaminé, ce qui signifie qu’au moins 12 000 pourraient mourir d’une hépatite transmise par le sang. ”

 Bien que les méthodes de dépistage récentes aient nettement réduit les risques, le juge Horace Krever a fait cette déclaration au colloque de Winnipeg : “ Le système d’approvisionnement en sang du Canada n’a jamais été totalement sûr, et il ne pourra jamais l’être. L’emploi du sang entraîne inévitablement des risques. ” Les risques de transmettre une maladie ou de provoquer une réaction grave augmentent d’ailleurs à chaque unité de sang supplémentaire transfusée.

 À Riga, le docteur Jean-Marc Debue, de la Clinique des Maussins à Paris, a dit dans la conclusion de son intervention : “ Une remise en question de notre façon thérapeutique nous a été nécessaire [...]. La transfusion sanguine a prolongé la vie de nombreux patients, mais son administration a parfois fait basculer la vie de certains dans l’horreur des maladies incurables. ”

 Les techniques de dépistage des agents contaminants ont tendance à prendre du retard sur les nouvelles menaces de maladies et n’en protègent donc pas forcément les patients. Le docteur Paul Gully, d’Ottawa (Canada), fait par exemple remarquer que “ l’hépatite G est imputable à un virus à ARN récemment identifié ; sa transmission par voie de transfusion est attestée, mais on ignore l’ampleur du risque que cela représente ”.

 Un autre danger a été signalé dans un numéro spécial de la revue Time consacré à la médecine : “ Les transfusions peuvent provoquer une immunosuppression, [...] ce qui expose le patient aux infections, ralentit la guérison et retarde le rétablissement du patient. ”

 Un autre facteur entrant en considération est l’économie financière. D’après la revue Time, aux États-Unis une transfusion peut coûter 500 dollars. Et dans certaines régions, les stocks de sang s’amenuisent par manque de donneurs.

 Autres avantages pour les patients qui sont opérés sans transfusion, les risques d’infection sont moindres et l’hospitalisation est plus courte. S’exprimant à Winnipeg, Durhane Wong-Rieger, de la Société canadienne de l’hémophilie, a déclaré à propos de la chirurgie sans transfusion : “ Nous pensons qu’elle est essentielle. Elle offre un meilleur rapport coût-efficacité, et il est certain qu’elle améliorerait l’état de santé des patients. ”

 Vient s’ajouter à cela que de plus en plus de patients demandent à bénéficier de la chirurgie sans transfusion. Le docteur David Rosencrantz, des Legacy Portland Hospitals (États-Unis), explique qu’au départ, “ 100 % des personnes qui se présentaient dans notre établissement le faisaient pour des motifs de nature religieuse ”. À présent, plus de 15 % des patients préfèrent les méthodes ne faisant pas appel aux transfusions de sang, mais pas pour un motif de conscience religieuse.

 

 Diversité de points de vue

 Durant ces quatre colloques, les participants se sont accordés pour reconnaître une notion capitale : il est plus sûr d’employer le sang de la personne elle-même que de recourir à du sang de donneurs. Par conséquent, certains recommandent de procéder à un prélèvement de sang sur le patient avant l’opération. Cependant, beaucoup ont fait remarquer qu’en cas d’urgence, il n’est plus possible, par manque de temps, de mettre du sang en réserve. De plus, les Témoins de Jéhovah se refusent pour un motif religieux à l’emploi de sang stocké.

 Le docteur Bruce Leone, de la Duke University (États-Unis), a déclaré lors du colloque au Canada : “ Le don préopératoire [du sang du malade] est une technique coûteuse, qui occasionne beaucoup de travail, n’élimine pas la cause la plus courante de morbidité liée à la transfusion [à savoir l’erreur humaine, c’est-à-dire erreur d’écriture ou de procédure] et n’est possible que si l’on dispose d’un certain temps avant l’opération. ”

 De nombreux médecins demandent que l’on poursuive la mise au point de produits pharmaceutiques et de techniques qui réduisent nettement le recours au sang transfusé. Ils affirment que la transfusion de sang doit être limitée aux seules situations d’urgence. D’autres médecins ont pour leur part presque totalement éliminé la transfusion de sang de leur pratique clinique. Ils font observer que des opérations très lourdes — prothèses de la hanche, neurochirurgie complexe, opérations à cœur ouvert sur des enfants et des adultes — sont effectuées sans transfusion avec à la clé un rétablissement rapide du patient.

 Il existe à présent plus d’une centaine d’établissements hospitaliers dans le monde (plus de 70 aux États-Unis) qui ont mis en œuvre un programme de chirurgie sans transfusion. En fait, dans le monde entier, plus de 88 000 médecins acceptent de coopérer avec les patients qui refusent la transfusion.

 

 Nouvelles techniques

 Lors du colloque d’Atlanta, de nombreux intervenants ont reconnu n’avoir mis au point une technique spéciale qu’à partir du moment où ils ont soigné des patients Témoins de Jéhovah. Beaucoup partageaient les sentiments du docteur James Schick (Encino-Tarzana Regional Medical Center, Los Angeles) qui a noté qu’ayant élaboré de nouveaux procédés pour soigner des prématurés de parents Témoins de Jéhovah, il utilise à présent moitié moins de sang avec tous ses petits patients. De tels procédés nouveaux se sont révélés tout aussi intéressants pour soigner des adultes.

 Le docteur Jean-François Hardy, de l’Institut de Cardiologie de Montréal, a fait cette remarque : “ La chirurgie sans transfusion n’est pas rendue possible par une seule thérapeutique quelconque [...]. Cet objectif ne peut être atteint qu’en associant plusieurs stratégies. ”

 Au chapitre des nouvelles techniques figurent : 1) la préparation préopératoire, 2) l’épargne sanguine durant l’intervention chirurgicale, et 3) les soins postopératoires. Évidemment, toutes les approches chirurgicales sont extrêmement dépendantes du facteur temps : soit on en dispose pour préparer le patient avant l’intervention, soit on en manque dans une situation obligeant à opérer en urgence.

 L’approche idéale pour la chirurgie sans transfusion est le traitement préopératoire visant à augmenter la numération globulaire et à améliorer l’état de santé général. Cela comprend les supplémentations en fer et en vitamines à fortes doses, et, quand cela est approprié, l’administration d’érythropoïétine de synthèse, un médicament qui stimule une production accélérée de globules rouges dans la moelle osseuse. Les techniques adaptées à la microanalyse permettent de prélever moins de sang tout en obtenant des résultats d’analyses plus nombreuses. Ce procédé est précieux dans le cas de prématurés ou de patients âgés qui ont perdu une grande quantité de sang.

 Autre technique utile, les restaurateurs du volume plasmatique, des liquides administrés par voie intraveineuse dans le but d’augmenter le volume sanguin. L’oxygénothérapie hyperbare est également employée dans certains établissements pour parer aux besoins en oxygène d’un patient qui a perdu de grandes quantités de sang. À Atlanta, le docteur Robert Bartlett a expliqué que la chambre à oxygène hyperbare est un instrument puissant auquel on doit cependant recourir avec prudence parce que l’oxygène est toxique à fortes doses.

 En ce qui concerne la deuxième stratégie, l’épargne sanguine durant l’opération, de nouveaux instruments et techniques ont vu le jour. Ils permettent de limiter les pertes sanguines ; ils sont également moins invasifs, réduisant à la fois la perte de sang et le traumatisme ; ou encore, ils permettent pendant l’opération de récupérer et de réutiliser le sang du patient au lieu de le laisser se perdre. Voici quelques-unes de ces nouvelles techniques :

 ▪ L’électrocautérisation recourt à la chaleur pour arrêter le saignement des vaisseaux.

 ▪ La coagulation par faisceau argon permet d’arrêter le saignement durant l’opération.

 ▪ Le scalpel à ultrasons met en œuvre les phénomènes de vibration et de friction et provoque en même temps qu’il coupe la coagulation du sang.

 ▪ Pour certains types d’interventions chirurgicales, l’acide tranexamique et la desmopressine sont souvent employés pour favoriser la coagulation du sang et réduire les saignements.

 ▪ L’hypotension induite réduit les pertes sanguines en abaissant la tension sanguine.

 On peut aussi saluer les progrès réalisés sur les appareils de récupération peropératoire du sang épanché. Durant une opération, l’appareil récupère et recycle immédiatement, sans le stocker, le sang du patient. Des systèmes récents, bien que restant branchés en circuit fermé sur le patient, sont même capables de séparer les divers composants du sang afin de recycler ceux qui sont nécessaires.

 À la suite de la conférence de Riga et ayant pris note du manque de matériel en Lettonie, les Témoins de Jéhovah de Suède ont offert à la Lettonie deux “ cell-savers ” (systèmes de récupération peropératoires du sang). L’arrivée du premier appareil et les avantages de la chirurgie sans transfusion ont suscité tant d’enthousiasme dans le pays que l’événement a été commenté à la télévision nationale.

 Les soins postopératoires comportent souvent les mêmes traitements pour reconstituer la masse sanguine que ceux appliqués à la préparation préopératoire. Toutefois, après l’intervention, les soins sont souvent plus faciles avec les patients non transfusés qu’avec les transfusés. Pourquoi cela ?

 

 Des résultats étonnants

 Si les techniques supprimant le besoin de transfusion supposent en général plus de travail avant et durant l’intervention, les chirurgiens ont constaté qu’elles sont bénéfiques aux patients en ce sens qu’elles permettent des temps de récupération postopératoire plus courts. Ces patients ne souffrent pas des complications accompagnant souvent la transfusion. Des études font état de durées d’hospitalisation plus courtes chez les patients n’ayant pas reçu de sang.

 Le docteur Todd Rosengart, du Hospital-Cornell University Medical Center (New York), a constaté que la procédure d’épargne sanguine en huit phases employée dans l’établissement a permis d’effectuer en toute confiance des interventions complexes à cœur ouvert sans transfusion. Le docteur Manuel Estioko, du Good Samaritan Hospital de Los Angeles, a évoqué la “ grande expérience acquise dans cet établissement à la suite de centaines d’opérations à cœur ouvert sans transfusion ”. Le docteur Subramanian a quant à lui parlé des succès obtenus au Children’s Hospital de Miami dans les opérations à cœur ouvert sur les enfants.

 La chirurgie orthopédique est un domaine qui présente de grandes difficultés, en particulier pour les prothèses de la hanche. Pourtant, le docteur Olle Hägg, de l’hôpital d’Uddevalla (Suède), a rapporté à Riga qu’en associant “ la stratégie chirurgicale et la précision ”, son équipe avait réussi à réduire considérablement les pertes sanguines chez les patients Témoins de Jéhovah. En fait, a expliqué M. Richard Coombs, du Imperial College School of Medicine (Londres), “ 99,9 % des interventions en chirurgie orthopédique peuvent être réalisées sans [...] transfusion sanguine ”.

 

 L’avenir

 Toujours plus d’hôpitaux et de médecins recourent à des méthodes ne faisant pas appel à la transfusion. Par ailleurs, les conférences où l’expérience acquise dans ce domaine a pu être échangée se sont avérées très utiles, car elles permettent aux médecins d’avoir connaissance d’options thérapeutiques qui ont été essayées avec succès et qui sont employées régulièrement.

 Le docteur Richard Nalick (University of Southern California School of Medicine) a déclaré : “ De plus en plus de patients souhaitent bénéficier de traitements médicaux et d’interventions chirurgicales ne faisant pas appel au sang [...]. La médecine et la chirurgie sans transfusion représentent une approche dans les règles de l’art et ne doivent pas être considérées comme une sorte de médecine alternative ou parallèle moins efficace. ”

 Alors que les problèmes posés par la transfusion de sang restent à régler et que le public demande de plus en plus à bénéficier d’autres traitements, l’avenir de la chirurgie sans transfusion semble prometteur.

 

 

 

Presse et actualités

 

Article intéressant rédigé par le professeur Spiess (US Navy) du 28 mai 2007 en anglais

 

http://www.theage.com.au/news/national/treating-patients-like-jehovahs-witnesses-could-save-lives-expert/2007/05/27/1180205077463.html

 

Treating patients like Jehovah's Witnesses could save lives: expert

Dan Oakes
May 28, 2007

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SURGEONS could save lives by treating people as if they were Jehovah's Witnesses, a visiting US specialist told a conference yesterday.

Addressing the the annual scientific meeting of the Australian and New Zealand College of Anaesthetists, cardiothoracic specialist Bruce Spiess said blood transfusions hurt more people than they helped.

Jehovah's Witnesses refuse to accept blood transfusions, but Professor Spiess said a study in Sweden of 499 Witnesses showed their survival rates were higher than people who received transfusions.

He described blood transfusions as "almost a religion", because physicians practised them without any solid evidence that they helped.

"Blood transfusion has evolved as a medical therapy and it's never been tested like a major drug," he said. "A drug is tested for safety and efficacy, blood transfusion has never been tested for either one.

"There's a number of people around the world who are coming to these same conclusions and it's becoming more obvious that the old risks of hepatitis and AIDS have been defeated by blood bankers, and now what we're dealing with are events that make patients worse."

Transfusions increased the probability of post-operative complications, including pneumonia and wound infections.

"I think we need to focus on every possible mechanism we can to keep your own blood," Professor Spiess said.

"If you come to surgery, we should ethically treat every patient as if they were a Jehovah's Witness and say, my goal is to not to transfuse you and to use every other technique I possibly can, and then only as a very last result transfuse you."

He emphasised that in cases of severe trauma, blood transfusions were necessary, but pointed out that the majority of transfusions were of comparatively small amounts of blood.

Another area in which Professor Spiess is prominent is that of synthetic blood, which is composed of teflon-like fluorocarbons that carry oxygen far better than our own blood.

"We've just completed a study with traumatic brain injury — you're talking motor vehicle accidents and guns and head trauma — and we've just had a dramatic breakthrough with head trauma using the fluorocarbons as a way to deliver oxygen to the traumatised brain."

Professor Spiess is also researching the use of synthetic blood as a cure for decompression sickness, on behalf of the US Navy.

 

Grossièrement en français : 

Lors d'une conférence aux États Unis le 27 mai 2007, un spécialiste a dit que si les chirurgiens soignaient les gens comme les Témoins de Jéhovah cela sauverait des vies.

S'exprimant lors de la réunion annuelle des anesthésistes d'Australie et de Nouvelle-Zélande, le spécialiste en anesthésie cardiothoracique a dit que les transfusions sanguines font plus de mal aux gens qu'elles ne les aident.
Les Témoins de Jéhovah refusent les transfusions sanguines, mais le professeur Spiess à dit qu'une étude conduite en Suède sur 499 Témoins à montré que leur taux de survie étaient supérieur à celles des personnes qui reçurent une transfusion.
Il a comparé les transfusions sanguines de nos jours  à une pratique "presque religieuse" car les praticiens y ont recours sans preuves tangibles de leur utilité.
"La transfusion sanguine a fini par être considérées comme une thérapie médicale mais n'a jamais été testée comme l'est tout  médicament" a-t-il dit. "Chaque médicament subit des tests pour démontrer son efficacité et sa non-dangerosité, contrairement à la transfusion sanguine qui ne la été ni pour l'un ni pour l'autre"

"Beaucoup de personnes dans le monde sont arrivées aux même conclusions et bien qu'il soit devenu évidant que les risques d'hépatite ou de SIDA ont été vaincus grâce aux banques de sang, ce à quoi nous sommes confrontés, ce sont des réactions qui empirent l'état des patients."

Les transfusions font augmenter la probabilité de complications post-opératoires telles que pneumonie et infections (...sans oublier le TRALI)

 

 

Refuser les transfusions de sang fait mal paraître les Témoins de Jéhovah

En décembre 2006, Jean-Claude Lavoie, atteint d'une tumeur à l'intestin, est mort après qu'il eut refusé la transfusion sanguine que ses médecins lui conseillaient. Ce cas, comme d'autres au Québec et ailleurs dans le monde, a mis en lumière l'épineuse question des transfusions de sang, considéré comme sacré chez les Témoins de Jéhovah..

Gilles Lamy et Fred Morkos, deux Sorelois Témoins de Jéhovah, considèrent que plusieurs options ne sont pas suffisamment explorées avant de proposer une transfusion. Il n'en demeure pas moins que s'ils étaient confrontés au même dilemme que M. Lavoie, ils prendraient la même décision. "Nous nous sommes informés, nous connaissons des membres de l'entourage de M. Lavoie. Ce qui est dommage, outre le fait que les médias utilisent souvent cette question à des fins de sensationnalisme, c'est que M. Lavoie était déjà très malade. Il n'est pas décédé parce qu'il a refusé du sang", explique M. Lamy.


Ils ont reçu le commandement de "s'abstenir du sang", mais ils n'interdisent pas l'utilisation de substituts sanguins. Même qu'ils font la promotion de composants sanguins mineurs ou de la réinfusion de leur propre sang lors d'une intervention chirurgicale. Lui-même professionnel de la santé, Gilles Lamy soutient que la transfusion sanguine n'est pas une solution à tous les maux. "Vous n'entendrez jamais parler de gens qui sont décédés à la suite d'une transfusion. Les gens seraient surpris de voir à quel point plusieurs personnes dans le réseau de la santé sont de plus en plus réticent aux transfusions sanguines", a confié M. Lamy.

Au moment de mettre sous presse, un article du Soleil de Québec rapportait que le juge Bouchard de la Cour supérieure confirmait le droit au centre hospitalier de Québec de procéder à des transfusions sanguines sur deux jumeaux prématurés malgré l'opposition de leurs parents Témoins de Jéhovah. Dans cette cause, le Dr Burrows, un Témoin de Jéhovah, a fait valoir sans avoir examiné les deux bambins que l'utilisation l'utilisation d'un composant du sang aurait pu être utilisé à la place du sang complet. Le Tribunal a cependant accordé plus de crédit aux médecins de l'hôpital plutôt qu'au Dr Burrows.

 

Joey Olivier Journallavoie 26 mai 2007

 

Courrier du 14 avril 2007 par Dr R.M. Vice-présidente CAP-LC

 

Je vous adresse ci-joint une réponse à l’article du Monde sur les TJ, que vous pouvez poster sur votre forum si vous le désirez.
Ces billevesées me “gavent”....
Bien vous,
R.M.

Chapeau bas à Mr Leschi, qui persiste et signe. On aimerait plus de députés comme lui dans ce type d’affaires.
J’ai du mal à comprendre pourquoi on utilise autant le contexte des transfusions sanguines pour justifier de la dangerosité des TJ.
En fait, l’histoire du sang contaminé a eu plusieurs effets extrêmement positifs:
- donner un justificatif à la réticence des TJ
- diminuer l’énorme gâchis de sang fait dans les hôpitaux. J’ai eu maintes fois lors de mes études et de mes longs séjours hospitaliers (en tant que patiente autant qu’en tant que médecin) l’occasion de vérifier que

 

chaque opération permettait de commander systématiquement des litres de sang “par précaution”.
Sang jeté au bout de quelques jours car inutile, et non conservable une fois sorti des frigos du CTN (centre de transfusion). Ou transfusé par ... “confort”.
Or, une transfusion de sang, même compatible, ne l’est jamais totalement. Si elle redonne du punch, elle entraîne aussi ipso facto des réactions immunes et humorales pas toujours bien supportées, d’autant plus lorsque la nécessité en était discutable.
De plus, si le sang est gratuit au grattage, il ne l’est pas au tirage: chaque poche de 300ml valait environ 50€ en 1980, on le commandait par 10 ou 12 poches. 50€ pour l’ensachage.... Puisque le prélèvement et le don sont gratuits!

Depuis, avec le chauffage puis la conservation, les prix ont monté aussi vite que ceux de l’immobilier!
- Le deuxième point est que cela a amené le milieu médical à revoir ses positions sur les raisons d’une transfusion. Il est admis aujourd’hui qu’on ne transfuse pas tant que l’hémoglobine n’atteint pas 8g, ça laisse une très grande marge (12 à 13g normalement). Avant les 8g, on utilise d’autres moyens pour remonter, parfois l’EPO ce qui n’est pas vraiment un plus mais enfin... Tout cela rend les transfusions très rares! Donc le point de ce refus ne se rencontre en pratique quasiment jamais! Mais il continue à être offert en pâture comme si la transfusion pouvait être un moyen quotidien....(ou plutôt le sujet un souci quotidien), rendant les TJ particulièrement dangereux, notamment pour leurs enfants!
- Quand une intervention est prévue, on convoque donc la personne environ 3 semaines avant son intervention, et on lui prélève les quantités de sang qui seront éventuellement nécessaires en cas de problème. Ainsi, on lui garantit une transfusion de sang, en cas extrême, de son propre sang, et sans risque.
Est-ce que les TJ sont opposés à une auto transfusion, il me semble que leur refus est celui du refus du sang d’une autre identité que la leur? Il faudrait voir les possibilités de réponse de ce côté-là aussi.
- Une éventuelle transfusion sanguine en cas de danger, par exemple pour un enfant victime d’un accident avec hémorragie massive est extrêmement rare. Il serait donc intéressant aussi de demander à Fenech et ses copains ... les statistiques concernant les refus de sang, véritablement indispensables à la survie, qui auraient été opposés par des parents TJ. Ils ne restent que des cas d’école.... Et l’attitude médicale actuelle semble donner une réponse assez adaptée, DONC ce problème est un leurre obscurantiste. Sans compter les possibilités offertes par le plasma de Quinton et autres....
On va peut-être les laisser souffler un peu, eux aussi?

Dr R.M.
Vice-présidente CAP-LC

 

Paludisme: la compagne du transfusé décédé porte plainte

Janvier 2007

Elisabeth Le Guen veut connaître la vérité sur la mort de Jean-Claude Tourbet, son compagnon depuis 30 ans, décédé le 3 janvier à Carcassonne d’une crise de paludisme contracté après une transfusion sanguine. Elle a porté plainte hier après-midi.

On imagine aisément le cauchemar qu’elle vit depuis quelques jours. A la douleur d’avoir perdu son compagnon, s’ajoute, pour Elisabeth Le Guen, l’incompréhension. Car c’est en découvrant la presse, mardi, (L’Indépendant du 9janvier) qu’elle a appris les véritables raisons de la mort de Jean-Claude Tourbet, dont elle partageait la vie depuis 30 ans, et avec qui elle s’était installée, il y a quelques années, à Rieux-Minervois. Certes, elle savait qu’il avait succombé à une crise de paludisme, mais elle ignorait la façon dont le parasite lui avait été transmis: une transfusion sanguine effectuée avec une poche de sang contaminée. Une poche qui était passée au travers du dépistage, pourtant pointu, que s’efforcent de mettre en place les établissements français du sang (EFS). Pour certaines maladies, celui-ci est

Systématique. Mais pour le paludisme, il n’est effectué que si le donneur semble présenter un risque, et notamment s’il a voyagé dans un pays infesté depuis moins de quatre mois. Apparemment, l’interrogatoire du donneur dont provient la poche fatale n’avait pas alerté le médecin qui a prélevé son sang. Celui-ci a toutefois été suspendu par l’EFS de Toulouse. "Une affaire grave" "Ce qui s’est passé est grave, très grave", accuse Mme Le Guen, qui fait même un parallèle avec l’affaire du sang contaminé par le virus du sida. Et c’est "pour mes concitoyens et pour les générations futures", souligne-t-elle, qu’elle a décidé de porter plainte contre X pour "homicide involontaire", à la gendarmerie de Peyriac-Minervois. Elle est entrée en contact avec un avocat carcassonnais qu’elle doit rencontrer lundi, afin de demander notamment le dossier médical de M.Tourbet. Car Mme Le Guen affirme n’avoir absolument pas été tenue au courant des causes réelles de la mort de son compagnon. "Le soir de son décès, j’ai été appelée par un médecin de la DDASS qui m’a demandé si nous étions allés en Afrique, ou si nous avions habité près d’un aéroport", raconte-t-elle. A ce moment-là, les médecins ignoraient d’où pouvait venir la crise de paludisme qui avait emporté M.Tourbet. Ils pensaient peut-être que le parasite avait pu lui être transmis par un moustique ayant voyagé dans une soute d’avion, un phénomène appelé "paludisme d’aéroport" qui est connu depuis les années 70.

Risque très faible Mais la réalité était toute autre. Rappelons que, selon l’Etablissement français du sang (EFS) Pyrénées-Méditerranée, M.Tourbet a été transfusé, mi-décembre, à l’occasion d’une hémorragie intestinale, avec un lot de produits sanguins qui contenait une poche contaminée par le paludisme. En moins d’une semaine, l’origine du sang a pu être déterminée et la totalité des poches retirée de la circulation sans avoir été utilisée. Le risque de contamination par le paludisme est de 1 sur 8millions de transfusions, soit moins élevé que celui (qui existe encore) de transmission du sida (1 sur 5millions). Le dernier incident du même type, en France remonte à l’année 2003.

http://www.lindependant.com/actui/article.php?num=1168550532

 

Refléxion interessante d’un internaute qui régissait à propos d’un article concernant la transfusion

 

Pour le sang, grâce aux TJ, la médecine à pu et fait encore de grand progrès. La bible est claire concernant le sang et c'est seulement depuis quelques années qu'on ne se rende compte des dangers de celui ci, donc de la véracité de la bible. Encore une fois, informez-vous, faites des recherches, il y a des hôpitaux entiers qui refusent l'usage du sang, des chirurgiens ont maintenant des cours pour apprendre à s'en passer.

 

Car c'est une habitude d'utilisation et un débat commercial. Etant dans le milieu médical, je peux vous assurer que dans bien des cas on pourrait ne pas l'utiliser.Mais il y a de bons et de moins bons médecins. Et si au pire une personne venait à décéder après avoir refuser du sang, non seulement c'est plus qu'exceptionnel et aucun médecin ne serait capable de vous dire si elle aurait survécut en acceptant une transfusion.

 

Par contre, les statistiques sont frappantes quand on compare la rapidité de rétablissement des patients ayant accepté ou refusé une transfusion. Sans parler du nombre de complications post-opératoire évitées dues au sang. Et à votre avis, combien de médecins seraient prêts à se faire transfuser aussi vite qu'ils ne le prescrivent pour leurs patients ?

 

 

Mexique octobre 2006 Article paru en espagnol sur VEDA : 2000 spécialistes opèrent sans transfusion

Aceptan no transfundir a testigos de Jehová

 

Les risques liés aux transfusions

 

En plus du VIH1,VIH2 et les hépatites d’autres maladies moins connues sont transmissibles comme le Maladie de Chagas, le Virus du nil occidental, paludisme ou le TRALI. ………..

 

La position des premiers chrétiens

 

Apologétique Apologie du Christianisme écrite en l'an 197 après J. -C.

Citation : Rougissez donc de votre aveuglement devant nous autres chrétiens, qui n'admettons pas même le sang des animaux dans des mets qu'il est permis de  manger, et qui, pour cette raison, nous abstenons de bêtes étouffées ou mortes d'elles-mêmes…

Sources : http://www.tertullian.org/french/apologeticum.htm